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Les Groupes de Parole : un espace de soutien, de résilience et d’espoir pour les jeunes vivant avec le VIH à Goma

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Depuis le lancement du projet « Accompagnement des patients vivant avec le VIH en ville de Goma » en février 2019, le Groupe d’accompagnement des malades (GRAM asbl), avec l’appui de Médecins Sans Frontières (MSF/France), a mis en place une approche novatrice : les Groupes de Parole (GP) destinés aux adolescents et jeunes vivant avec le VIH.

Avant les Groupes de Parole : un quotidien difficile pour les jeunes PVVIH

Ces jeunes faisaient face à de nombreux défis, parmi lesquels :

  • la stigmatisation communautaire et le rejet,
  • la non-acceptation de leur statut sérologique,
  • une mauvaise adhérence au traitement antirétroviral (TARV),
  • des troubles psychologiques profonds, pouvant aller jusqu’à des tentatives de suicide,
  • des comportements à risque : grossesses précoces, vagabondage sexuel, etc.

Les Groupes de Parole : un espace sûr et structuré

Organisés selon les tranches d’âge (6-9 ans, 10-14 ans, 15-17 ans…), les GP rassemblent jusqu’à 15 jeunes par groupe. Encadrés par des pairs formés, ces groupes permettent aux jeunes :

  • de mieux comprendre leur maladie,
  • d’échanger librement sur la santé sexuelle, reproductive et la gestion du VIH,
  • de renforcer leur résilience psychologique,
  • d’améliorer leur adhérence au traitement et sortir de la clandestinité.

Des résultats concrets et porteurs d’espoir

L’impact des GP est indéniable :

  • 60% des adolescents suivis ont désormais une bonne adhérence au traitement et ont adopté un comportement responsable.
  • 💍 13 mariages entre jeunes PVVIH et 6 mariages discordants (PVIH avec séronégatif) ont été recensés.
  • ❤️ 17 jeunes résilients ont surmonté leurs pensées suicidaires grâce à l’accompagnement.
  • 👶 Plus de 21 naissances de jeunes PVIH en bonne santé, séro-négatives.

Aujourd’hui, ces groupes sont bien plus qu’un cadre de discussion. Ils représentent un espace de renaissance, d’écoute et d’engagement pour une jeunesse souvent marginalisée.

GRAM poursuit cet engagement avec l’espoir de continuer à étendre cette initiative à d’autres zones, et appelle tous ses partenaires à soutenir durablement cette approche de proximité.